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le calice des unitariens

chaque communauté unitarienne arbore un blason ou un logo. Voici celui des unitariens qui sont regroupés au sein de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU). Voir sur son site à la rubrique "le calice des unitariens"
http://afcu.over-blog.org/categorie-1186856.html


 

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 05:41

M. J. Savage (10 June 1841-22 May 1918) est né à Norridgewock, dans le Maine (Etats-Unis). Il fut diplômé du Bangor Theological Seminary in 1864, et durant 9 ans, il exerça comme ministre de l’Eglise congrégationaliste. D’abord dans la région de mission qu’était alors la Californie, à San Mateo et à Grass Valley, jusqu’en 1867. Puis, il fut pasteur à Framingham, dans le Massachusetts, de 1867 à 1869, et à Hannibal, dans le Missouri, de 1869 à 1873.

 

église unitarienne de Pittsburg en Pensylvanie (Etats-Unis)

Il adopta l’unitarisme et continua sa carrière de pasteur à la Troisième Eglise unitarienne de Chicago, de 1873 à 1874, puis à l’Eglise de l’unité, à Boston, de 1874 à 1896, et à l’Eglise du Messie (renommée depuis l’Eglise de la communauté) à la ville de New York, de 1896 à 1906.

Il dirigea l’Américan Unitarian Association et anima plusieurs rencontres (conseils et conférences). En 1896, il reçu le titre de docteur honorifique de la Faculté de théologie de l’université d’Harvard.

 

Il défendit ardemment la thèse de Darwin sur l’évolution ; ainsi que les réformes sociales. Il était par ailleurs convaincu qu’il y avait une survie des personnes après leur mort.

 

En plus de ses sermons, il écrivit de nombreux livres : Christianity, the Science of Manhood (1873), The Religion of Evolution (1876), The Morals of Evolution (1880), The Religious Life (1885), My Creed (1887), The Evolution of Christianity (1892), Our Unitarian Gospel (1898), The Passing and the Permanent in Religion (1901), Life Beyond Death (1901), Can Telepathy Explain ? (1902), Life's Dark Problems (1905), Immortality (1906) , ainsi que des ouvrages de poésie, dont America to England (1905).

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Minot_Judson_Savage

M. J. Savage produisit un " Catéchisme unitarien " que l’on trouve sur le site du ministre unitarien Daryl Hazel, membre de l’American Unitarian Conference (AUC), http://darylhazel.inspiringteachers.com/custom4.html

 

message de Roberto Rosso, président de la Congregazione italiana cristiana unitariana (CICU)

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 18:26

 

 

 


1870 - Paul Marchand, Jean Hus ; sa vie, ses doctrines - Essai historique. Thèse de théologie protestante soutenue à Montauban et réédité en 2003 par les éditions Lacour (voir message du 22 décembre 07).

1958 - Jean Boulier, Jean Hus, Paris, 1958.

2002 - John Hus par Besty Hill Williams, directeur d’éducation religieuse, Church of the Larger Fellowship (CLF), article paru dans le Quest, vol. LVIII, n° 6, juin 2002, p. 4, traduit en français par Didier Le Roux (http://www.unitariens.new.fr)

2003 – Jean Georgelin, " Plus d’un siècle avant Michel Servet : Jean Hus et le mouvement hussite ", Théolib n° 24, décembre 2003 (Hommage à Michel Servet), pp. 7-14

s.d., J.-P. Marat, " Jan Hus et Jan Ziska : La révolte des paysans tchèques en 1420 et les guerres Hussites ". http://membres.lycos.fr/jpmarat/hussitef.html

2007 – articles de Jean-Claude Barbier sur le blog de l’AFCU (rubrique " Eglise hussite ", http://afcu.over-blog.org), " L’Eglise hussite ou la résurgence d’une Eglise nationale " (20 avril),  " Cirkev ceskoslovenska husitska (CCSH) ou la seconde Réforme hussite " (20 avril),  Le dessinateur Hans Deutsch ou la transmission du calice des hussites aux unitariens " (23 avril).

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 09:53

Les travaux du Français Albert Blanchard-Gaillard, voir " Bibliographie unitarienne d’Albert Blanchard-Gaillard " (catégorie : Albert Blanchard-Gaillard, en date du 5 avril 07)

Les travaux de l’Italienne Luisa Simonutti sur les relations entre sociniens et remonstrants de Hollande, voir le message précédent du 21 avril 07 (catégorie " Unitarisme ").

 

Illustration : médaille de reconnaissance des Frères polonais (début XVII) siècle, retrouvée à Nuremberg. En effigie sur le site de l'AFCU http://afcu.over-blog.org

 

Les travaux du polonais Zbigniew Ogonowski

? - " Andrzej Wiszowaty, aperçu biographique ", pp. 9-23,

dans un ouvrage collectif consacré à Andrzej Wiszowaty, petit-fils de Faust Socin et auteur de la " Religion naturelle " qu’il écrivit entre 1676 et 1678, " Andreas Wissowatius, Religio Rationalis ", édition trilingue (dont deux communications en français), Wolfenbütteler Forschungen, Herausgegeben von der Herzog August Bibliothek, band 20

dans le même ouvrage, " Charles Le Cène, un traducteur peu commun ", par Hubert Vandenbossche et Jeroom Vercruysse, pp. 63-109

Français protestant, Charles Le Cène est né à Caen en 1647, s’exile à Londres, puis Amsterdam et Rotterdam où il rejoint les rangs des remonstrants. Meurt à Londres en 1703.

1966 – " Le Christianisme sans mystère selon John Toland et les sociniens ", communication publiée dans " Socynianizm a Oswiecenie /  Le socinianisme et le Siècle des lumières, Varsovie, et traduite en français par Claire Brendel pour les " Archives d’histoire de la philosophie et de la pensée sociale " (revue de l’Institut de philosophie et de sociologie de l’Académie polonaise des sciences, section d’Histoire et de la Philosophie moderne, Varsovie), n° 12, 1966, pp. 205-223).

en 1696, John Toland fit publier à Londres un petit livre intitulé " Christianity Not Mysterious ".

1974 - " Le Rationalisme dans la doctrine des sociniens ", Actes du colloque italien-polonais de Florence (Firenze) 22-24 septembre 1971, Institut nationale d’étude de la Renaissance (Istituto nazionale di studi sul rinascimento), publié en 1974, pp. 141-157)

 

Le n° de Théolib sur Faust Socin ou la Réforme libérale (n° 27, septembre 2004) avec des articles de Pierre-Yves Ruff (" Socin ", pp. 3-6), Albert Blanchard-Gaillard (" L’Ecclésia minor des Frères polonais ", pp. 7-23), Jean-Claude Barbier (" Frères jusqu’en Ukraine ", pp. 24-30 ; " Lorsque les scientifiques étaient théologiens ", pp. 48-58), Luisa Simonutti (" Entre hollandais arminiens et polonais sociniens ", pp. 31-37), Jean-Marc van Hille (" Le point de vue d’un protestant libéral, Henri Amphoux, en 1850 ", pp. 38-39), Eric Henri Cossee (" La réconciliation ou le destin d’un dogme ", pp. 40-47) ; http://www.theolib.com

Trois contributions en français au colloque international de Cracovie en 2004 sur Faust Socin et son héritage (catégorie : unitarisme, en date du 21 avril 2007).

Maria-Critina Pitassi, " La correspondance entre Meersenne et Ruar ", p. 203

Le Français Marin Mersenne (1588-1648) fréquenta le célèbre collège jésuite de La Flèche avant de poursuivre ses études de théologie à la Sorbonne, puis d’entrer dans l’ordre des Minimes en 1611. Il fut l’ami et le correspondant assidu de Descartes dont il fit la connaissance en 1623. Au centre d’un vaste réseau savant qui lui valut d’être appelé le " secrétaire " de la République des Lettres, il entretint des relations épistolaires suivies, entre autres, Galilée, Huygens, Hobbes, Fermat, Van Helmont, mais également avec des théologiens protestants. L’Allemand Marcin Ruar (1588 ou 1589 – 1657), convertit au socinianisme et qui après avoir voyagé au Danemark, à Leyde (où il fit des études de droit), en Angleterre, à Paris et en Italie, devint en 1621, le recteur du séminaire socinien de Rakow, puis pasteur à Dantzig 10 ans plus tard afin de fuir la persécution. M. Mersenne, dans un élan iréniste, rêvait d’une Eglise unie qui aurait défendu avec succès les valeurs chrétiennes contre les incryants et les infidèles de tout bord. Mais les catholiques sont-ils les mieux placés pour promouvoir l’œcuménisme dans la mesure où leur Eglise exige la " soumission " à un nombre démesuré d’articles de foi ? Le dilemme reste bel et bien d’actualité.

Marian Skrzypek, " Une dissertation anonyme française de 1736 sur le socinianisme ", p. 467

" Dissertation qui contient la Discipline de Frères Polonais connus aussi sous le nom d’unitaires, antitrinitaires, sociniens, etc. " et qui parut dans une anthologie de textes anthropologiques : " Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde (Amsterdam, 1739, chez J.F. Bernard, un éditeur et libraire français établi en cette ville). Déjà les déistes du XVIIIème siècle cherchaient les convergences entre le socinianisme et l’islam, bien que l’anti-trinitarisme du XVIème siècle fut une problématique tout à fait interne au christianisme. Michel Servet n’eut de cesse de proclamer son attachement à Jésus et tous nos réformateurs anti-trinitaires ne jurent que par la Bible ! J.F. Bernard discute des thèses de Pierre Bayle (un article sur " Socin " dans son Dictionnaire historique et critique), Samuel Clarke (La religion naturelle), Jean Le Clerc (soupçonné de socinianisme et d’arminianisme), John Toland (le christianisme sans mystère), etc. Bref, cette dissertation " constitue un chaînon précieux dans l’histoire de la réception du socinianisme dans les Lumières anglaises et françaises ".

Valerio Marchetti, " La formation de la théologie socinienne ", avec un résumé en français, communication non publiée dans les actes

Contrairement à son oncle Lélio, Faust Socin tient compte du contexte historique dans lequel ont été écrits les textes. Le socinianisme invite dès lors à une ré-appropriation de l’histoire chrétienne étant entendu que le magister ne présent que la version qui lui est la plus favorable.

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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 08:20

 "La coupe et la flamme, emblème de l'unitarisme" (en anglais, the Flaming Chalice, le calice ardent), par Albert Blanchard-Gaillard, Approches unitariennes, n° 4, octobre-décembre 1987

Historique :

Cet emblème a été dessiné dans les années quarante par un réfugié autrichien qui avait fui le nazisme, le musicien * et dessinateur Hans Deutsch. Cet emblème lui avait été demandé par le directeur de l’Unitarian Service Committee, le très actif et efficace service d’entraide de la dénomination.

* ndlr. l’auteur s’inspire ici d’une documentation de l’Américain Dans D. Hochkiss, ors ce dernier n’évoque pas cette qualité de musicien.

Par la suite, de nombreuses Eglises unitariennes aux USA l’utilisèrent et, depuis 1962, il est le symbole officiel de l’UUA. Il est adopté maintenant par la plupart des organisations unitariennes dans le monde, par exemple par la General Assembly of Unitarian and Free Christian Churches de Grande Bretagne (et il figure dans les statuts officiels de l’Association unitarienne française comme emblème).

Interprétations possibles :

le logo de l'Unitarian Universalist Association (UUA) of Congrégations (Etas-Unis)

Voici celles de nos amis américains :

" Le calice, symbole sacré de mainte religion, évoque la vertu de partage avec toute la communauté du contenu de la coupe, ce commun contenant. L’huile, par laquelle la flamme apparaît au-dessus du calice, est souvent, parmi les éléments organiques, celui qui soigne et qui guérit. La flamme signifie la transcendance et le triomphe de la vérité sur la superstition et la peur. C’est aussi une invitation silencieuse à communier dans la chaleur de la communauté. De plus, la flamme planant au-dessus du calice suggère la forme d’une croix nous rappelant nos racines chrétiennes. Le cercle qui les entoure aux USA déclare de manière poignante que la terre et tous ses habitants ne font qu’un ".

Nos amis de l’UUA aiment souvent ajouter : " Ce qui est nécessaire, ce n’est pas d’avoir un symbole, c’est d’être un symbole ".

Je me permettrai, pour ma part, d’ajouter les notes suivantes :

Vers 1420, le calice était, sur leur drapeau, l’emblème des hussites révoltés à la fois contre la papauté et contre le Saint-Empire, du moins des plus modérés d’entre eux, appelés justement " calixtins ". Ceux-ci demandaient entre autres points, le droit à la libre prédication de la Parole de Dieu et la communion des fidèles sous les deux espèces : première revendication, en Europe centrale du Sacerdoce universel (ou de tous les croyants), revendication qui sera reprise, mais jamais vraiment appliquée, par tous les protestantismes *

* ndlr : à la suite des hussites, les luthériens, calvinistes et unitariens pratiquent la communion sous les deux espèces. L’auteur fait allusion à la libre prédication de la Parole qui, elle, est bien souvent monopolisée par les seuls pasteurs.

Plus profondément sûrement, la coupe (potêrion : coupe, vase à boire) a toujours symbolisé dans l’Ancien et le Nouveau Testaments la part de destin que Dieu réserve à l’homme : coupe des victoires (Ps. 116, 13), coupe de tourments (Ps. 75,9), coupe de désolation (Ez 23, 33), etc. De même Jésus, lors de sa dernière Pâque, prend une seconde fois la coupe en disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang … " (Luc 22, 20), mettant, en cette recension de ses paroles, plus l’accent sur le symbolisme de la coupe que sur celui de son contenu.

On peut à bon droit soutenir, me semble-t-il, que pour le fidèle et véritable chrétien selon l’enseignement du Maître, la coupe symbolise l’espérance spirituelle, la foi en une parole, par delà toute croyance mythologique, sacramentelle, en l’efficacité d’un rite. Vient conforter cette interprétation, le surgissement, au-dessus de la coupe, la survie, l’éternelle résurrection de la flamme, un des symboles bien connus de l’effusion permanente, dans le cœur de l’homme, de l’Esprit.

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 20:21

Luisa Simonutti, Italienne, est professeur à l'université de Ferrara et chercheur à l'Institutio di storia de la pensiero filosofico e scientifico moderno (CNR) à l'université de Milan.

église remonstrante d'Alphen aan den Rijn (Pays-Bas)

Elle a apporté sa contribution à l'hommage à Faust Socin que le réseau de la Correspondance unitarienne a organisé pour le 400ème anniversaire de la mort de Faust Socin (1604-2004) et qui fut publié par la revue Théolib :

"Entre Hollandais arminiens et Polonais sociniens", pp. 31-37, Théolib, "Faust Socin ou la Réforme libérale", n° 27, septembre 2004, pp. 31-37

Toujours sur le même sujet, elle a publié : " Liberté, volonté, responsabilité : Faust Socin, Gerhard Johannes Vossius et les arminiens de Hollande ", Astérion, numéro 3, septembre 2005, http://asterion.revues.org/document412.html

Astérion, philosophie, histoire des idées, pensée politique, http://asterion.revues.org/

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 20:02

Lech Szczucki (sous la direction de), 2005, Faustus Socinus and his Heritage, Cracovie (Krakow) : Polish Academy of Arts and Sciences, édition Wanda Lohman, actes du colloque international organisé à Cracovie-Luslawice les 24-26 septembre 2004 par l’Académie polonaise des arts et des sciences (à Cracovie) et l’Institut de philosophie et de sociologie de l’académie polonaise des sciences (à Varsovie).

 

en hommage à Faust Socin pour le  400 ème anniversaire de sa mort. Faust Socin / Fausto Sozzini (1539-1604)

 

Sommaire :

Lech Szczucki, Foreword, p. 7.

Peter Bietenholz, Fausto Sozzini and the New Testament Scholarship of Erasmus, p. 11.

Michaela Valente, I Sozzini e l’Inquisizione, p. 29.

Mario Biagioni, La ragione dell’immortalit : la disputa tra Francesco Pucci e Fausto Sozzini " de statu primi hominis ante lapsum ", p. 53.

Germana Ernst, " Sicut amator insaniens ". Su Pucci e Campanella, p. 91.

Lech Szczucki, Fausto Sozzini in Polonia, 1579-1604, p. 113.

Zbigniew Ogonowski, Der Sozinianismus und das Problem der Toleranz, p. 129.

Mihaly Balazs, Discussiones et concordia. Die Beziehungen zwischen polnischen und siebenbürgischen Antitrinitariern im 16. Jahrhundert, p. 147.

Gizella Keserü, The Late Confessionalisation of the Transylvanian Unitarian Church and the Polish Brethren, p. 163.

Danilo Facca, Libero arbitrio, amicizia, felicita : l’aristotelismo etico du Johann Crell, p. 189.

Maria-Chritina Pitassi, La Correspondance entre Meersenne et Ruar, p. 203.

Marta Beckova, Die Brüderunität und der Antitrinitarismus, 215.

Janusz Tazbir, Ursachen der Verbannung der Sozinianer aus Polen, p. 229Attila B. Kis, Adamus Francus and the Bibliotheca Fratrum Polonorum, p. 243.

Luisa Simonutti, Fausto Sozzini, gli arminiani e il socinianesimo nell’Olanda del Seicento, p. 251Aart de Groot, Camphuysen, der erste niederländische Sozinianer ? p. 285.

Florian Mühlegger, Hugo Grotius’ Auseinandersetzung mit dem Sozinianismus, p. 297.

Jan Rohls, Fausto Sozzini und Hugo Grotius über die Autorität der Schrift, p. 327.

Eric H. Cossee, Contrast outweighing similarity. A collation of Remonstrantism and Socinianism in Adriaan van Cattenvurg’s (1664-1743), p. 347.

Piet Visser, Socinianizing Mennonites – rumor or reality ? The influence of Socianism on Dutch Mennonitism in the seventeenth century or : the love-hate relationship of Socinianism and Mennonitism in historiography, p. 361.

Stephen D. Snobelen, Socinianims and Newtonianism : the case of William Whiston, p. 373.

Emanuela Scribano, Samuel Colliber. A Socinian in Newton’s age, 415 p.Alan Ruston, English approaches to Socinianisme, p. 423.

Sarah Mortimer, Socinianism in the Interregnum, p. 435.

Jozsef Barna, Maté Dersi’s heritage : addition to the reception of Socinianim in seventeeth century Transylvania, p. 443.

Sandor Kovacs, Contributions to late 17th century relationship of the Transylvanian Unitarians and their co-religionists in England and in the Netherlands, p. 455.

Marian Skrzypek, Une dissertation anonyme française de 1736 sur le socinianisme, p. 467.

Martin Mulsow, Samuel Crell – an intellectual profile, p. 477.

Steffen Huber, Zur Trinitätsdiskussion zwischen Andrzej Wiszowaty und Gottfried Wilhelm Leinbiz, p. 495.

Philip Hewett, Pilgrimages to the grave of Socinus, p. 521

Directory of contributors, p. 527 ; index p. 531

 

documentation transmise par Czelaw Glogowski, président du Kosciol Unitarianski (Eglise unitarienne de Pologne)

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 19:17

Jaume de Marcos, président de la Sociedad Unitaria Universalista de España (SUUE), vient de publier un livre à l'Instituto de Estudios Sijenenses "Miguel Servet"  (IES-MS) :  "Influencia de Erasmo de Rotterdam en la obra de Miguel Servet". L'ouvrage est bilingue, espagnol / anglais.

Il sera présenté le 20 mai prochain, à l'occasion d'une journée organisée à Villanueva de Sijena, le village natal de Michel Servet, par l'IES-MS (voir le message du 21 avril dans nos Actualités unitariennes).

Erasme (1469-1536), Michel Servet (1511-1553)

IES-MS, http://www.miguelservet.org

 

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 06:02

Yannick est Témoin de Jéhovah et se passionne pour l'archéologie biblique, si bien qu'il a intitulé son blog "L’Histoire, l’Archéologie et la Bible".

Le lundi 27 mars 2006, il a publié une biographie de Michel Servet qu'il a intitulé "Un hérétique qui a uni les Eglises", titre en quelque sorte prophétique puisque, si Michel Servet a eu sur le dos, en son temps, à la fois les inquisitions catholique et calviniste - qui l'ont toutes deux condamné au bûcher, il est devenu aujourd'hui une référence pour de nombreux chrétiens de tout bord.

Michel Servet, l'hérétique - dessin de Picasso

http://pensees.bibliques.over-blog.org/article-2262922-6.html

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 05:15

L’homophobie dans nos Eglises ", le témoignage de Jean Vilbas, texte paru dans Recherches unitariennes n° 16, mai 2005

Je m’appelle Jean. Je ne suis pas unitarien. J’ai d’abord connu ce mouvement comme une des composantes de la Réforme radicale dont je me réclame ; je l’ai ensuite (re)découvert pendant mes études de théologie à travers les positions ouvertes des Eglises unitariennes anglo-saxonnes à l’égard des personnes homosexuelles.

J’éprouve quelque difficulté à me définir théologiquement. Le nom de chrétien me suffit amplement, je crois. Ma foi est assurément centrée sur la personne de Jésus de Nazareth, fils de Dieu, mais j’avoue une certaine ouverture aux formulations non-trinitaires du lien qui unit Jésus à son Dieu et Père. ; de même, s’il m’apparaît central de confesser la mort et la résurrection de Jésus comme victoire suprême de l’amour, sa vie et ses enseignements s’inscrivent aussi au cœur de mes convictions.

S’il faut bien (p)oser quelques adjectifs, j’ajouterais volontiers " évangélique " - en référence à l’Evangile, la Bonne Nouvelle de l’amour inconditionnel de Dieu manifesté en la personne de Jésus mais aussi en référence à une spiritualité ancrée dans la fréquentation des Ecritures et la conversion personnelle et une conception assez communautaire de l’Eglise – et aussi libéral – en référence à une lecture non littérale des Ecritures, une spiritualité fortement teintée d’humanisme et le refus du nivellement de la diversité humaine dans un communautarisme étroit.

De famille catholique, j’ai découvert l’Evangile au contact du témoignage historique des anabaptistes et au sein d’une communauté baptiste et j’ai longtemps vécu ma foi au sein d’une paroisse de l’Eglise réformée de France. Aujourd’hui, je ne fréquente plus d’église locale tout en étant impliqué dans un réseau de chrétiens inclusifs – c’est-à-dire qui s’opposent au nom de l’Evangile à toute exclusion, notamment celle des personnes homosexuelles et trans-genres.

Etre homosexuel n’est pas le cœur de mon identité ; c’est néanmoins une composante déterminante de ma personnalité que je me refuse à cacher sans pour autant l’exhiber ; elle colore plusieurs aspects de ma vie, mes choix politiques, par exemple. Je ne pense pas avoir fait d’autre choix que d’accepter mon homosexualité.

L’homme qui partage ma vie n’appartient pas exclusivement à ma " vie privée " mais notre couple a aussi une visibilité sociale dans nos accueillantes familles et parmi nos amis ; nous l’avons concrétisé par un pacs avant que le mariage ne soit ouvert dans notre pays à tous les couples qui le souhaitent ; la question d’ accompagner ce pacs d’une bénédiction d’union se pose à nous.

Tant que des discriminations existent, tant que des propos homophobes sont tenus, tant que des hommes et des femmes peuvent être menacés en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité, il ne m’apparaît pas trop militant de dénoncer, corriger, éduquer, accompagner en joignant mes forces à celles d’associations déjà existantes ; je ne vois pas là de communautarisme de mauvais aloi mais une des manières concrètes, à ma portée, de " chercher le Royaume et sa justice " qui ne saurait être contraire aux droits fondamentaux de la personne.

Dire mon homosexualité en Eglise n’a pas été chose aisée ; le long silence et la rude discipline que je me suis imposés étaient eux-mêmes conditionnés par l’homophobie ambiante des communautés chrétiennes. Je ne partagerai ici que deux expériences, vous laissant le soin de juger où se situe l’homophobie véritable.

La première est assez violente : je prêchais assez régulièrement dans une communauté de tradition évangélique ; les responsables m’ont demandé de ne plus le faire tout en mettant en place un débat d’Eglise sur la question du statut des personnes et des couples homosexuels dans la communauté ; j’ai pu intervenir au cours de ce débat avec un autre ami gay chrétien pour présenter un point de vue qui réconcilie la foi en Jésus-Christ et l’homosexualité. Cette communauté n’a pas statué mais, quand j’ai commencé à la fréquenter régulièrement avec mon compagnon ; nous avons été l’objet de réactions violentes après quelques mois paisibles où nous nous croyions accueillis.

La seconde expérience pourrait s’appeler " dommages collatéraux ". Dans la paroisse réformée – libérale !!! - dont j’étais membre, j’ai choisi, par intégrité, de " sortir du placard " quand on m’a proposé d’y être membre du conseil ; le président du conseil m’a demandé instamment d’y retourner et surtout de ne pas " provoquer ". Lors d’un conflit avec le pasteur de la paroisse, ce président de conseil a cité parmi les " fautes " reprochées au pasteur par une majorité silencieuse sa trop grande ouverture aux personnes homosexuelles ; je me suis senti soudain complètement étranger à la vie de cette paroisse dans laquelle j’étais pleinement investi. On ne m’y a jamais posé de questions bien que j’ai eu régulièrement écho de critiques souterraines jusqu’à ce que la vice-présidente du conseil me dise qu’on pouvait " se passer de mes services ". J’ai renoncé à tous mes engagements.

Le document si laborieusement élaboré par le Comité permanent luthéro-réformé aboutissant à la même discordance entre une théologie ouverte – " accueil inconditionnel au nom de la grâce ", ce n’est pas rien ! – et la fermeture en pratique de l’exercice des ministères ou de la reconnaissance des couples au nom de la prudence, j’ai choisi de quitter cette trop prudente Eglise ! L’Eglise réformée s’est cette année encore vanté de ne pas joindre sa voix à celle des dignitaires religieux lyonnais ! Mais qu’a-t-elle dit sinon qu’elle n’avait rien à dire ?

Quelles peuvent être les attentes d’un croyant homosexuel vis à vis d’une communauté chrétienne ? J’aborderai ici quelques pistes sans forcément tenter de hiérarchiser !

Une stricte justice d’abord dans le traitement de ses membres ! Il est loin le temps où la communauté ecclésiale reposait sur des cellules familiales strictement similaires ; toutes les communautés chrétiennes comptent à présent de nouvelles familles ou de nouveaux couples : les personnes divorcées, homosexuelles ou co-habitantes côtoient les familles plus traditionnelles et les célibataires ! Faut-il donc continuer à discriminer avec une passion d’entomologiste ou accompagner des promesses et des exigences de l’Evangile cette diversité humaine ? Ne faut-il pas simplement reconnaître avec Paul que l’accueil du Christ est le seul critère nécessaire et suffisant de l’appartenance à l’Eglise : " Accueillez-vous les uns les autres comme le Christ vous a accueillis " ?

Comme beaucoup s’accordent avec cette idée d’accueil, encore faut-il préciser qu’il implique une égalité pratique dans la reconnaissance des ministères des personnes homosexuelles et dans la reconnaissance des couples de même sexe ! Peu d’églises acceptent à ce jour que leur accueil intègre ces conséquences pratiques.

Encore moins et c’est là une exigence supplémentaire de cohérence acceptent de le faire de manière franche et déclarée, rejoignant les rangs d’un mouvement inclusif qui sur le plan mondial ne compte que quelques milliers de communautés chrétiennes, toutes dénominations confondues ! Sans vouloir faire de prosélytisme, de nombreux hommes et femmes d’orientation homosexuelle sont en quête de lieux où leur vie spirituelle puisse s’épanouir.

Ce travail de terrain ne peut aller sans un travail de réflexion et sans l’élaboration d’un discours d’inclusion qui remplace des siècles d’exclusion ! Les chantiers théologiques, bibliques, éthiques, sociologiques sont nombreux mais ils ne peuvent être correctement ouverts sans la confrontation sur le terrain avec les personnes directement concernées ! On court autrement le risque de telle grande Eglise chrétienne où la question de l’avortement n’a jamais été examinée que par des hommes en principe célibataires !

J’oserai aussi formuler la demande que la question de l’homophobie soit prise à bras le corps par les Eglises ! Elle n’apparaît que de manière anecdotique dans la foule de problèmes écologiques et géopolitiques que traitent les grandes assemblées œcuméniques ; par ailleurs, l’homophobie en interne reste une grande source d’aliénation pour un nombre important de chrétiens homosexuels contraints au silence ou au rejet total de l’Evangile. Peu d’Eglises ont eu le courage de confesser cette forme de peur devenue haine !

Si tout ceci vous semble très " communautariste " pour reprendre un terme en usage, dites vous qu’il ne s’agit en fait de rien d’autre que de la revendication de la liberté de servir Dieu en toute conscience au sein d’une humanité diverse où nul n’est obligé de revendiquer l’indifférence ou de taire sa différence pour ne pas subir de discrimination.

Si j’avais un vœu à formuler à l’égard de la communauté unitarienne française c’est qu’elle joigne sa voix à celles des communautés-sœurs des pays anglo-saxons pour se déclarer ouverte à toute personne. Sa tradition théologique d’ouverture, son refus du dogmatisme, sa valorisation de l’humain constituent à mes yeux autant d’atouts qui devraient lui permettre de parvenir rapidement à cette conclusion.

Jean Vilbas habite dans l’agglomération de Lille. Il édite un recueil liturgique, Miettes de la table, à raison de 4 publications annuelles, avec la collaboration de chrétiens de diverses confessions et de diverses sensibilités théologiques. Ce recueil est diffusé à plus de 300 lecteurs dans de très nombreux pays. L’accent y est mis sur l'amour inconditionnel de Dieu et sur la non discrimination des personnes . Le mouvement milite pour l’accueil au sein de nos communautés des chrétiens lgbt (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) et leur accès aux responsabilités ecclésiales. Le recueil liturgique constitue un organe de liaison entre les groupes et les individus qui participent au rassemblement annuel du " Carrefour de chrétiens inclusifs ".

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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 15:41

"Autre mouvance chrétienne à se sentir concernée par un Michel Servet : les témoins de Jéhovah. Ayant adopté une position arienne sur la nature de Jésus, notamment en s’appuyant sur le Prologue de l’évangile de Jean, de la façon fondamentaliste qui est la leur, ceux-ci se trouvent également engagés dans le combat anti-trinitaire. Des articles, bien documentés et illustrés, ont été publiés dans leurs revues, sur l’anti-trinitarisme des réformateurs radicaux du XVIème siècle en 1988, 2000 et 2002."

Jean-Claude Barbier, Qui sont les héritiers spirituels de Michel Servet ? Théolib, n° 24, 4ème trimestre 2003

Les Témoins de Jéhovah ne se disent pas "unitariens" et ne se rattachent pas à la  mouvance chrétienne libérale. Mais ils partagent avec les unitariens l'anti-trinitarisme biblique : le dogme de la Trinité (Dieu qui est à la fois le Père créateur, lequel s'est incarné de toute éternité dans le Fils, et qui se retrouve aussi tout entier dans le Saint-Esprit) est postérieur aux écrits du Nouveau Testament.

Bertrand Taze Russell (1852-1916), fondateur des Etudiants de la Bible en 1874, puis, quelques années plus tard en 1879, de la Watch Tower and Tract Society of Pennsylvania (New-York).

 

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