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le calice des unitariens

chaque communauté unitarienne arbore un blason ou un logo. Voici celui des unitariens qui sont regroupés au sein de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU). Voir sur son site à la rubrique "le calice des unitariens"
http://afcu.over-blog.org/categorie-1186856.html


 

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 09:53

Les travaux du Français Albert Blanchard-Gaillard, voir " Bibliographie unitarienne d’Albert Blanchard-Gaillard " (catégorie : Albert Blanchard-Gaillard, en date du 5 avril 07)

Les travaux de l’Italienne Luisa Simonutti sur les relations entre sociniens et remonstrants de Hollande, voir le message précédent du 21 avril 07 (catégorie " Unitarisme ").

 

Illustration : médaille de reconnaissance des Frères polonais (début XVII) siècle, retrouvée à Nuremberg. En effigie sur le site de l'AFCU http://afcu.over-blog.org

 

Les travaux du polonais Zbigniew Ogonowski

? - " Andrzej Wiszowaty, aperçu biographique ", pp. 9-23,

dans un ouvrage collectif consacré à Andrzej Wiszowaty, petit-fils de Faust Socin et auteur de la " Religion naturelle " qu’il écrivit entre 1676 et 1678, " Andreas Wissowatius, Religio Rationalis ", édition trilingue (dont deux communications en français), Wolfenbütteler Forschungen, Herausgegeben von der Herzog August Bibliothek, band 20

dans le même ouvrage, " Charles Le Cène, un traducteur peu commun ", par Hubert Vandenbossche et Jeroom Vercruysse, pp. 63-109

Français protestant, Charles Le Cène est né à Caen en 1647, s’exile à Londres, puis Amsterdam et Rotterdam où il rejoint les rangs des remonstrants. Meurt à Londres en 1703.

1966 – " Le Christianisme sans mystère selon John Toland et les sociniens ", communication publiée dans " Socynianizm a Oswiecenie /  Le socinianisme et le Siècle des lumières, Varsovie, et traduite en français par Claire Brendel pour les " Archives d’histoire de la philosophie et de la pensée sociale " (revue de l’Institut de philosophie et de sociologie de l’Académie polonaise des sciences, section d’Histoire et de la Philosophie moderne, Varsovie), n° 12, 1966, pp. 205-223).

en 1696, John Toland fit publier à Londres un petit livre intitulé " Christianity Not Mysterious ".

1974 - " Le Rationalisme dans la doctrine des sociniens ", Actes du colloque italien-polonais de Florence (Firenze) 22-24 septembre 1971, Institut nationale d’étude de la Renaissance (Istituto nazionale di studi sul rinascimento), publié en 1974, pp. 141-157)

 

Le n° de Théolib sur Faust Socin ou la Réforme libérale (n° 27, septembre 2004) avec des articles de Pierre-Yves Ruff (" Socin ", pp. 3-6), Albert Blanchard-Gaillard (" L’Ecclésia minor des Frères polonais ", pp. 7-23), Jean-Claude Barbier (" Frères jusqu’en Ukraine ", pp. 24-30 ; " Lorsque les scientifiques étaient théologiens ", pp. 48-58), Luisa Simonutti (" Entre hollandais arminiens et polonais sociniens ", pp. 31-37), Jean-Marc van Hille (" Le point de vue d’un protestant libéral, Henri Amphoux, en 1850 ", pp. 38-39), Eric Henri Cossee (" La réconciliation ou le destin d’un dogme ", pp. 40-47) ; http://www.theolib.com

Trois contributions en français au colloque international de Cracovie en 2004 sur Faust Socin et son héritage (catégorie : unitarisme, en date du 21 avril 2007).

Maria-Critina Pitassi, " La correspondance entre Meersenne et Ruar ", p. 203

Le Français Marin Mersenne (1588-1648) fréquenta le célèbre collège jésuite de La Flèche avant de poursuivre ses études de théologie à la Sorbonne, puis d’entrer dans l’ordre des Minimes en 1611. Il fut l’ami et le correspondant assidu de Descartes dont il fit la connaissance en 1623. Au centre d’un vaste réseau savant qui lui valut d’être appelé le " secrétaire " de la République des Lettres, il entretint des relations épistolaires suivies, entre autres, Galilée, Huygens, Hobbes, Fermat, Van Helmont, mais également avec des théologiens protestants. L’Allemand Marcin Ruar (1588 ou 1589 – 1657), convertit au socinianisme et qui après avoir voyagé au Danemark, à Leyde (où il fit des études de droit), en Angleterre, à Paris et en Italie, devint en 1621, le recteur du séminaire socinien de Rakow, puis pasteur à Dantzig 10 ans plus tard afin de fuir la persécution. M. Mersenne, dans un élan iréniste, rêvait d’une Eglise unie qui aurait défendu avec succès les valeurs chrétiennes contre les incryants et les infidèles de tout bord. Mais les catholiques sont-ils les mieux placés pour promouvoir l’œcuménisme dans la mesure où leur Eglise exige la " soumission " à un nombre démesuré d’articles de foi ? Le dilemme reste bel et bien d’actualité.

Marian Skrzypek, " Une dissertation anonyme française de 1736 sur le socinianisme ", p. 467

" Dissertation qui contient la Discipline de Frères Polonais connus aussi sous le nom d’unitaires, antitrinitaires, sociniens, etc. " et qui parut dans une anthologie de textes anthropologiques : " Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde (Amsterdam, 1739, chez J.F. Bernard, un éditeur et libraire français établi en cette ville). Déjà les déistes du XVIIIème siècle cherchaient les convergences entre le socinianisme et l’islam, bien que l’anti-trinitarisme du XVIème siècle fut une problématique tout à fait interne au christianisme. Michel Servet n’eut de cesse de proclamer son attachement à Jésus et tous nos réformateurs anti-trinitaires ne jurent que par la Bible ! J.F. Bernard discute des thèses de Pierre Bayle (un article sur " Socin " dans son Dictionnaire historique et critique), Samuel Clarke (La religion naturelle), Jean Le Clerc (soupçonné de socinianisme et d’arminianisme), John Toland (le christianisme sans mystère), etc. Bref, cette dissertation " constitue un chaînon précieux dans l’histoire de la réception du socinianisme dans les Lumières anglaises et françaises ".

Valerio Marchetti, " La formation de la théologie socinienne ", avec un résumé en français, communication non publiée dans les actes

Contrairement à son oncle Lélio, Faust Socin tient compte du contexte historique dans lequel ont été écrits les textes. Le socinianisme invite dès lors à une ré-appropriation de l’histoire chrétienne étant entendu que le magister ne présent que la version qui lui est la plus favorable.

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