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le calice des unitariens

chaque communauté unitarienne arbore un blason ou un logo. Voici celui des unitariens qui sont regroupés au sein de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU). Voir sur son site à la rubrique "le calice des unitariens"
http://afcu.over-blog.org/categorie-1186856.html


 

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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 19:56
par Jean-Claude Barbier, secrétaire général de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), article à la Une, en complément de l’article " Congrégations, associations et réseaux, à la disposition des unitariens "paru dans le bulletin n° 19, en mai 2003
http://prolib.net/pierre_bailleux/unit/cu019.congregation.htm


On confond bien souvent unitariens et unitaires. Or ce dernier terme appartient au vocabulaire politique et désigne ceux qui combattent le fédéralisme et les sécessions qui, à leur avis, brisent l’unité d’un Etat. Certains veulent aussi que tous les unitariens de leur pays appartiennent à une même Eglise ; en France par exemple. Ce sont en quelque sorte des unitariens " unitaires ".


Or cette exigence institutionnelle rejoint le fantasme catholique d’une unité institutionnelle, mais elle n’a pas cours dans les milieux protestants où l’unitarisme s’est développé. Les Eglises existantes y sont des congrégations locales. Mieux, lorsqu’il a fallu distinguer, aux Etats-Unis, une identité unitarienne par rapport à un protestantisme libéral considéré comme pas assez hardi, ce fut le modèle associatif qui fut adopté. En 1825 est créée l’Association unitarienne américaine (AUA) ; puis, de nouveau en 1961, l’Association unitarienne-universaliste (UUA) est une association de congrégations. De même, en Grande-Bretagne, on a, depuis 1926, une " Assemblée générale des Eglises unitariennes et chrétiennes libres ". Et au niveau international, les unitariens se retrouvent au sein d’un " Conseil international " et non au sein d’une Fédération, encore moins d’une Eglise mondiale.


Qu’est-ce à dire ? Les relations se font sur la base de l’agrément, du volontariat et non celle de l’obligation. Le grand William Ellary Channing (1780-1842) et la plupart des Eglises de Boston – la King Chapel en tête – n’ont jamais milité au sein de l’AUA bien qu’étant de théologie unitarienne. Prudents, W.E. Channing et ces Eglises ne souhaitaient pas faire bande à part.


Les unitariens pensent que leur unité spirituelle, qui se manifeste lors de leurs rencontres nationales, régionales ou internationales, n’a nul besoin d’une hiérarchie ecclésiale (leurs Eglises historiques ne revendiquent pas un statut privilégié, ni une fonction dirigeante), ni de la gestion d’une politique commune en certains domaines par une instance confédérale, encore moins d’un pouvoir centralisé qui s’adresserait directement à tous les unitariens (comme dans le modèle fédéral).


Les groupes, communautés et Eglises locales sont les premiers lieux de solidarité et sont pleinement des lieux de décision où l’on apprend la démocratie au sein d’assemblées générales ou de synodes. Ce sont des " assemblées " (du grec ekklesia) au sens plein du terme où, d’un commun accord, les membres s’organisent à leur convenance et décident de leurs relations extérieures. La subsidiarité veut que chacun soit ainsi responsable des affaires qui le concernent.


Le théologien américain unitarien James Luther Adam (1901-1994) estimait que cette démocratie locale est le meilleur rempart aux tentations de totalitarisme, un lieu d’apprentissage, un lieu de sagesse.


Les Eglises nationales qui existent résultent d’une histoire. Y en aura-t-il d’autres dans l’avenir ? En tout cas, elles ne sauraient être pas le fruit de compromis et de négociation entre des communautés locales qui seraient culturellement et théologiquement diverses. On peut certes se rallier à une Eglise déjà existante, mais on ne peut pas créer artificiellement une Eglise à partir d’éléments épars sur un territoire national, qui ne peuvent pas se réunir souvent pour prier ensemble et partager vraiment une vie spirituelle, sous le prétexte qu’il faut à tout prix une unité institutionnelle.


Evitons l’obsession jacobine d’un gouvernement central pesant sur les orientations, car un tel mode d’organisation - de type confédéral ou fédéral - suscite chez beaucoup des envies de pouvoir, de vanité, alors que la mise en réseau invite davantage au partage, aux services mutuelles, à l’expansion altruiste.


De nos jours, à l’heure de l’Internet, la souplesse des relations, leur fluidité, la gestions des diversités, la prise en compte des points de vue individuels, est certainement beaucoup plus efficace que le rappel d’une discipline … même si un minimum institutionnel reste néanmoins nécessaire.

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 11:43
dans les Libres propos :

L’analyse d’ " Alguboogi ", jeune étudiante catholique, sur son blog, message du 10 janvier 08, " à propos d’un commentaire "
* " Alguboogi " est membre de la communauté de blogs " Religions en toute liberté "


On est dans une société qui bouge énormément. L'individualisme prend une place énorme dans les modes de pensées d'aujourd'hui, ce qui fait que les gens sont beaucoup plus libres ! Beaucoup plus stressés, aussi ! Le vaste monde aujourd'hui plus accessible nous offre de toutes nouvelles possibilités. L'écueil de tout cela est le vertige qui finit par être ressenti : Que faire ! Qui croire ! Où aller ! Et si, finalement, c'était beaucoup plus difficile de se forger une personnalité ? Donc, je suppose qu'il y a plusieurs manières de réagir :

Alternative une, vouloir globaliser l'humanité entière en occultant sa complexité pour en faire une soupe digeste. Refuser de voir la différence. Décider de mélanger, en se disant que tout le monde est identique. Boire du vin devant une série américaine en mangeant des sushis, et estimer qu'on en a assez compris.

Alternative deux, picorer. Tout est bon, tout s'achète, tout s'essaie, tout se pratique. J'ai connu un jeune homme Américain qui ne savait pas s'il se sentait une appartenance à la culture française, italienne, allemande, irlandaise, ou amérindienne ! Quelle confusion !

Alternative trois, saisir la diversité par petits bouts. Ne pas choisir. Dans ce cas, on ne peut s'engager que de façon tronquée, partielle, sinon, on se rend vite compte que c'est impossible à gérer !... On doit donc choisir d'être à la surface des choses, et de ne pas pouvoir les poursuivre jusqu'au bout.

Alternative quatre, résister purement et simplement au vertige. Se poser. Détourner catégoriquement son regard de la différence et se réunir dans un cercle fermé pour se protéger. C'est un choix particulièrement sécurisant. On peut cacher sa fragilité dans un bunker psychique. On a tous naturellement besoin de se sentir protégé. C'est pourquoi je crois que lorsqu'une institution rompt, une autre apparaît. Je persiste tout de même à dire que c'est une alternative séduisante, quoiqu'elle restreigne notre liberté. A l'adolescence, il est même assez sain de la pratiquer.

Mais, il y a l'alternative cinq, celle que j'ai choisie, évidemment. Cinquième possibilité : Approfondir un cheminement particulier. Décider de se situer clairement, sans pour autant se sentir esclave de la détermination que l'on s'est choisie. Ou, dans la même veine, se choisir un intitulé identitaire assez ouvert pour pouvoir naviguer dans le monde d'aujourd'hui.

 
" Alguboogi " par elle-même (en page d’accueil de son blog)

À propos de moi : Je suis une jeune étudiante dynamique qui écrit des nouvelles et des poèmes, fait de la danse africaine, chante et apprécie l'ouverture culturelle. J'aime me coucher tôt, la compagnie de ma famille et de mes amis, la nature. J’ai un faible pour les personnes engagées mais suis contre tout type de fanatisme. J aime approfondir ma spiritualité, et vivre pleinement ma vie dans la simplicité. Je suis petite, ronde, et pétillante.


Place aux jeunes dans nos mouvements !

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 11:40
dans les Informations :


Les Ariens étaient chrétiens mais indépendants de Rome car ils avaient suivis les enseignements du prêtre Arius d’Alexandrie qui, au IV° siècle, avait estimé que, dans le cadre de la Trinité, Jésus (Dieu le Fils) n’était pas l’égal de Dieu (Dieu le Père) car il avait été créé par ce dernier. Jésus était bien Dieu, mais un dieu créé, et donc en position seconde. Il était " subordonné " dans le charabia théologique de l’époque. C’étaient les ariens, les disciples d’Arius. Nombre de peuples " Barbares " avaient été christianisés dans cette version : les Burgondes, les Ostrogoths, les Wisigoths, les Vandales, etc.
 

Pour plus amples informations voir notre dossier dans La Besace des unitariens, à la rubrique " sur l’arianisme ".

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 11:35
Dans les Informations :


Les chrétiens unitariens animent trois blogs : celui de l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), les Actualités unitariennes qui traitent d’évènements où les unitariens peuvent avoir quelque chose d’intéressant à dire, et La Besace des unitariens, qui est un site documentaire.

Ils ont choisi l’opérateur Over-blog car c’est l’un des très rares à notre connaissance, qui dispose d’une catégorie " religion ", également pour des raisons techniques (qualité de la présentation, des images, etc.), et aussi parce qu’il n’y a pas de publicité intercalée entre deux messages ou en bandeau.

Les articles sont bien captés par les moteurs de recherches (de 10 à 20% de nos visiteurs utilisent un moteur de recherche) et lus (au total pour les trois sites, pas moins de 478 articles en décembre !)

En plus, les chrétiens unitariens ont lancé une communauté de blogs au sein de la plate-forme d’Over-blog, intitulée " Religions en toute liberté ". Celle-ci se présente ainsi : " Vivre sa religion, sa spiritualité ou sa philosophie en conscience et liberté, d'une façon intelligente, avec raison et réflexion critique, avec tolérance et amour des autres".

http://www.over-blog.com/com-1001794035/Religions+en+toute+libert%C3%A9.html

 L’intérêt des communautés de blogs est d’établir une liste des articles les plus commentés (classés par le nombre des commentaires reçus) et une liste des articles qui viennent d’être publiés, ceci avec le début des articles et la possibilité de les avoir en entier par simple clic. Cela double ainsi la probabilité d’un article d’être saisi par les moteurs de recherche. Mieux, des relations amicales peuvent s’établir entre blogueurs.

" Religions en toute liberté " regroupe actuellement 14 blogs de la plate-forme sus mentionnée. Elle s’agrandit par cooptation avec le soucis de rester dans le champ du libéralisme théologique.

En font partie :
[ndlr : situation en janvier 2008, car depuis la communauté s'est considérablement étoffée]

les blogs des chrétiens unitariens : http://afcu.over-blog.org, http://actua.unitariennes.over-blog.com, http://labesacedesunitariens.over-blog.com

Miettes de théologie ", par le pasteur (de l’ERF) Eric George, http://miettesdetheo.over-blog.com/,

Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale, politique ", par Michel Benoît, http://michelbenoit17.over-blog.com,

Vivre, faire vivre ", par Michel 64, un prêtre catholique marié, http://michel64.over-blog.com,

Cecyl, poète breton, philosophe croyant ", par Cecyl [devenu en juillet 2009 "le grand souk", avec un receuil en téléchargement gratuit "Aube mystique"], http://cecyl.over-blog.com 
Et si c’était vrai … ", par Adeline, diplômé de Droit à Lille, récemment baptisée dans la foi catholique, http://et-si-c-etait-vrai.over-blog.fr/,

Le petit trou joli d’Alguboogi ", par Alguboogi, une étudiante catholique, [fermé en 2009]
Le Nouvel islam de France ", par Salam, http://www.lenouvelislamdefrance.com/

Métazet ", par Miky, agnostique, http://metazet.over-blog.com,

Marike, amorce d’une étude de l’évangile de Marc ", par une protestante libérale, http://marike.over-blog.com/,

Jean Gropper 1503-1559 ; histoire – philosophie – théologie ", par un couple d’anciens séminaristes allemands, http://le-cardinal-gropper.over-blog.com/

Vers une spiritualité laïque " par Jean-Yves, marin et romancier, http://spi.laique.over-blog.com/

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 11:31
prédication du pasteur Roger Parmentier (pasteur de l’ERF, dans sa 90e année), lors de l’inauguration du temple rénové de Les Bordes-sur-Arize (Ariège), le vendredi 25 janvier 2008


Soyez accueillis avec bonheur dans ce temple rénové où j’ai été baptisé l’été 1918 par mon grand-père, pasteur de cette paroisse pendant plus de 40 ans, Auguste Peloux. Mais vous êtes accueillis surtout par celui qui désire vous faire entendre aujourd’hui sa parole bienfaisante et dérangeante, parfois difficile à exprimer, mais aussi à entendre.

Il y a dans l’évangile un petit récit qui peut paraître choquant (Luc 11. 27-28) : dans l’auditoire de Jésus une femme s’écrie : Comme celle qui t’a fabriqué dans son ventre et dont les seins t’ont nourris a eu de la veine d’avoir un nourrisson comme toi. Traduisez " comme Marie a eu de la chance " (pour certains la " vierge Marie "). Mais Jésus lui répond : Jamais de la vie, heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent. Traduisez : les véritables auditeurs de l’évangile sont bien plus importants que Marie et le culte que certains lui rendent.

Ainsi dans ce temple il n’y a rien de sacré, à l’exception de l’évangile, s’il est correctement proclamé, si la parole autrefois vivante, puis congelée en écriture, est décongelée et redevient la parole inspirée que Dieu veut dire à nos contemporains ; et d’autre part l’auditoire hétéroclite, vous qui êtes ici, si du moins vous êtes les auditeurs que Jésus espère.

Ce qui compte dans un temple c’est le toit, ici enfin réparé, grâce auquel ce lieu devient un abri, un lieu où tout est fait pour écouter et entendre, comprendre et réfléchir, recevoir des appels, prendre les décisions les plus importantes de la vie. Dans un temple il n’y a rien à voir, mais beaucoup à entendre. Dans un temple il n’y a pas de décoration, pas d’ornement, pas de spectacle, pas de shows (comme on dit aujourd’hui), pas de peintures, pas de statues, pour bien faire pas de déguisement. Circulez, il n’y a rien à voir ; mais que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ; et que celui qui a une intelligence, s’en serve !

Ce qui compte vraiment, c’est l’évangile de Jésus et vous.

Aujourd’hui vous êtes entrés dans un temple rebelle, construit en 1784, c’est-à-dire 5 ans avant la Révolution française, ou 3 ans avant l’édit de tolérance, donc à l’époque où il était interdit de construire un temple ; et même où pendant 3 siècles les pouvoirs religieux et politiques de l’époque s’acharnaient à détruire tous les temples de France et de Navarre. Il s’agit donc d’un temple rebelle, construit par des rebelles à l’ordre religieux et politique dominant et pour des rebelles qui allaient s’engager en faveur de la liberté de conscience et de la liberté de culte ou de non culte.

Pourquoi ? Parce qu’ils étaient les disciples de Jésus le Rebelle, que les chrétiens connaissent si mal, car on l’a remplacé par un christ Seigneur, Dominus-Dominateur. Remplacé.

Or, Jésus a été un rebelle, un refuznik, un contestataire, un utopiste, un vrai révolutionnaire. Il ne s’est pas laissé dicter ce qu’il devait croire ce qu’il devait dire, ce qu’il devait faire, il ne s’est pas laissé dicter la tradition religieuse de son peuple, ni ses orientations politiques anti-romaines. Il a osé réfléchir par lui-même, conclure par lui-même, décider par lui-même. Et tout cela parce qu’il demandait le secours de l’esprit, ce qu’il y a avait de meilleur dans le conscient et l’inconscient collectif, cette conviction élaborée au cours des millénaires par les humains généreux qui voulaient la survie de l’humanité et son épanouissement.

Comme bien des prophètes, des porte paroles de " Dieu " qui l’avaient précédé, Jésus a été un inspiré et un rebelle. Et il a osé parler et agir malgré toutes les oppositions qu’il voyait dressées devant lui, toutes les contradictions, les jalousies, les indifférences. Il a osé parler au nom de Dieu, comme les autres, sans demander d’autorisation (ou d’autorité) aux prêtres, au Sanhédrin, aux Grands prêtres, autorités pourtant spécialistes de l’Écriture sainte du temps, ni aux Pharisiens, moralistes autoproclamés, surtout soucieux de la moralité des autres et de leur orthodoxie, ni aux Sadducéens, défenseurs de la pure tradition sacerdotale, ni aux moines esséniens, perdus dans leur isolement volontaire et pieux ; ni aux pouvoirs politiques de droite ou de gauche, ni à Hérode et à ses lettrés, ni à Pilate et son administration, ni aux philosophes porteurs de la belle culture gréco-romaine, ni aux Zélotes, les révolutionnaires nationalistes ; ni même à sa mère qui (comme toutes les mères) croyait savoir ce qui était bien pour lui, ni à son père (sur lequel on ne sait pratiquement rien) ; et encore moins à ses frères particulièrement obtus au début (ce n’est pas parce qu’on est " frères " qu’on est généreux, compréhensifs, vraiment fraternels – on voit ça dans les communautés chrétiennes pour qui les fréquente un peu…).

Non, Jésus a osé être Jésus, devenir vraiment Jésus l’inspiré, l’inventeur des propositions pour changer radicalement le monde en prenant le contre-pied de tout ce qui va mal, tout ce qui fait souffrir et mourir, l’entrée immédiate dans ce qu’il appelle, faute de mieux, son " royaume de Dieu ", devenu célèbre, mais refusé, méconnu, dénaturé, remplacé par des élucubrations de disciples qui préféraient plaire, flatter, séduire, avoir du succès, plutôt que de suivre la voie (et la voix) de Jésus.

Oui, Jésus a osé être un rebelle inspiré, un méditatif perspicace, un observateur de toutes les menaces, un initiateur du chemin de guérison, de salut, de délivrance et donc d’innovations incomprises et de résistances malmenées.

Jésus a été un rebelle inspiré, un insurgé spirituel et il l’est resté malgré toutes les incompréhensions et les oppositions. Et il continue à inspirer par sa parole ineffaçable (qui a failli être étouffée, perdue à jamais sans les disciples intelligents qui ont mis par écrit les mots dont ils se souvenaient, bénis soient-ils à toujours).

Voulez-vous à votre tour et à vos risques et périls devenir les compagnons (les partageurs de parole et de pain, de mission aussi) de ce grand rebelle ? Des gens qui ne cherchent ni à plaire, ni le succès, ni la popularité, ni les décorations, ni les avantages matériels, ni à se faire élire pour être glorieux (mais peut-être pour rendre service avec discernement), en sachant que sur ce chemin, dans ce compagnonnage, il y a beaucoup de coups à recevoir, Et que d’ailleurs, la croix n’est pas là pour nous parler d’une illusoire vie après la mort, mais pour nous avertir de ce qu’il peut en coûter d’être un rebelle inspiré ou d’accompagner des rebelles inspirés.

Le christianisme vrai, ce n’est pas un pitoyable conformisme…

C’est pour entendre cela que ce temple rebelle a été bâti par des rebelles et pour des rebelles. Mais le véritable évangile y sera-t-il prêché ? Et vous-mêmes, aurez-vous le courage de venir l’écouter.

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